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Manifestation de tous les PADHUE en blouse blanche et en tenue de bloc : 

 

Mercredi 15 septembre 2004 du 14hrs à 17hrs, devant le Ministère de la Santé, 8 ave Ségur à Paris, Métro : Ségur. 
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FPS - communiqués... Le média - reportages et articles de presse  

 

 

FPS - communiqués

 

La FPS a été reçue par le conseiller de Mr Douste-Blazy, le 19 juillet 2004. Une réunion extra-ordinaire du CA de la FPS a eu lieu, immédiatement, après cette rencontre.

Une série d'action, modulée selon les résultats des négociations durant cet été, a été décidée lors de la réunion du CA...* 

Cette série d'action comportera : manifestation, sit-in, grève des soins non urgents et de gardes...

 

1er RDV : Manifestation de tous les PADHUE en blouse blanche et en tenue de bloc :

Mercredi 15 septembre 2004 du 14hrs à 17hrs, devant le Ministère de la Santé, 8 ave Ségur à Paris, Métro : Ségur. 

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Préparez-vous à un grand mouvement d'action avec la FPS à partir de 15 septembre 2004 

 

Le média

 

   
    du 17 septembre 2004 / Manifestation des médecins étrangers. 

Le ministère prend plusieurs engagements

Une manifestation réussie (S.Toubon)

Plusieurs dizaines de médecins en blouse blanche ont manifesté devant le ministère de la Santé mercredi - 300, selon la Fédération des praticiens de santé (FPS), organisateur du mouvement - pour protester contre la manière dont va se dérouler la nouvelle procédure de recrutement (NPR) des médecins diplômés en dehors de l'Union européenne, un dispositif censé intégrer les médecins étrangers qui arrivent en France mais aussi tous ceux, en grande précarité, qui exercent de manière illégale dans nos hôpitaux (environ 3 000 selon la FPS) - à condition, bien entendu, d'avoir réussi le concours.
La manifestation a porté ses fruits, puisqu'une délégation de praticiens a été reçue dans l'après-midi. Le ministère de la Santé a fait plusieurs promesses au cours de l'entrevue, rapporte la FPS : il s'engage à augmenter de 25 % le nombre de postes ouverts au concours pour la première session qui se déroulera en mars 2005, à mener une étude chiffrée et approfondie sur le terrain pour connaître le véritable nombre de médecins en situation irrégulière, notamment les titulaires d'un DIS (diplôme interuniversitaire de spécialisation), à augmenter à nouveau le nombre de postes ouverts au concours en 2006, et à faire en sorte que toutes les spécialités soient cette fois concernées. Le ministère de la Santé a également promis de se pencher sur une autre question : la possibilité de supprimer l'un des deux quotas (d'entrée ou de sortie) de la NPR, une des revendications de la FPS. Son délégué général, le Dr Hani-Jean Tawil, note « des ouvertures », mais attend « des engagements fermes par écrit ». L'éventualité d'un dépôt de préavis de grève pour accentuer la pression sur les pouvoirs publics n'était pas écartée mercredi en fin de journée. Le conseil d'administration de la FPS se réunit demain et décidera à cette occasion de la suite à donner au mouvement.
D. CH

France Soir, 16 septembre 2004

PRÉCARITÉ Les médecins «diplômés hors union européenne» manifestent leur colère

Le SOS des immigrés du stéthoscope

La France, terre d'accueil? Les méde­cins diplômés à l'étranger n'y croient plus. Hier, une centaine d'entre eux

ont exqrimé leur colère lors d'un rassemblement devant le ministère de la Santé. Selon Hani- Jean Tawil, porte-parole de la Fédération des praticiens de la santé, qui re­présente les PADHUE, « il ya3.000 praticiens à diplôme hors Union européenne (PAD­HUE) qui travaillent dans des hôpitaux de fa­çon illégale et sous des statuts précaires».

Depuis 1995, environ 7.000 avaient réussi à passer différents examens et concours pour être intégrés dans la communauté médicale. Les autres sont aujourd'hui confrontés à de graves difficultés pour un salaire parfois deux fois moins élevé. Ils sont souvent contraints de multiplier les gardes sans réel espoir de devenir praticien hospitalier au même titre que leurs collègues. « Nous ne sommes même pas inscrits sur l'ordre des médecins », déploraient -t - ils hier après-midi. Tous se mobilisent contre une nouvelle procédure de recrutement qui consiste à va­lider leur diplôme étranger et leur expérience en France. Outre le fait qu'ils doivent repasser leur examen, beaucoup contestent le faible nombre de places.

«Nous avons obtenu une augmentation. de 25 % du nombre des places au concours, de 155 à environ 200. Ce n'est pas énorme. Nous souhaitons que ce nombre soit multi­plié par trois ou quatre», a poursuivi Hani­ Jean Tawil, après la réunion au ministère.

Ce concours s'adresse à tous les médecins généralistes ou spécialistes, aux dentistes et pharmaciens ayant un diplôme obtenu hors HE. Il permettra à terme au candidat qui le réussit« de devenir médecin à part entière en France », selon M. Tawil.

Le ministère a également annoncé « une étude de terrain en commun avec la FPS pour savoir combien il y a de médecins, dentistes ou pharmaciens dans les hôpitaux sous sta­tut précaire et s'ils ont été embauchés ou re­crutés légalement ou pas», a ajouté M. Tawil. Cette étude devrait être prête d'ici à la fin de l'année. La FPS qui a rencontré un conseiller de Philippe Douste- Blazy étudiera les propo­sitions du ministère lors d'un conseil d' admi­nistration samedi.

F. S.

 

Les médecins diplômés à l'étranger n'y croient plus. Hier, une centaine d'entre eux ont exprimé leur colère lors d'un rassemblement devant le ministère de la Santé.

 

K, une valise pleine d’amertume

 

VENU DU SUD DE LA FRANCE POUR MANIFESTER, K K traîne discrètement sa valise au milieu de la troupe. Une valise qu'il n'a jamais vraiment posée en tant que spécialiste en biologie médicale. Son statut de praticien attaché associé à un hôpital, à Arles, ne le lui permet pas. Le regard franc, la voix posée, K a du mal à cacher son amertume. «Je veux faire part de ma frustration », dit -il avec sérénité. «Nous vivons une injustice en travaillant dans des conditions précaires alors qu'on ne peut pas exercer.»

Pourtant, comme beaucoup, K s'est plié à la procédure. «Après mon diplôme de pharmacien obtenu en Algérie, j'ai passé un diplôme d'études spécialisées (DIS) de biologie médicale à l'ambassade de France, à Alger.» En 1993, il entame quatre années d'internat au CHU de Montpellier, passage obligé pour valider ses diplômes et ses stages. Mais, au bout de cette période, il ne peut toujours pas exercer sa spécialité. C'est là que « le cauchemar commence», lâche t il. Une impasse qui le force à se contenter d'un poste de praticien attaché associé depuis 2001. «J'ai les mêmes compétences et responsabilités que mon chef ».

Mais, en tant que contractuel, la moindre erreur lui serait fatale. «Mes confrères ne comprennent pas non plus cette situation », reconnaît-il Un piètre salaire, sans évolution possible: une précarité qui dure et qui inquiète les siens en Algérie. «Je n'étais pas censé rester en France. Mais je me suis marié et je ne peux pas demander à ma femme qui est médecin de tout abandonner ici. C'est comme si nous n'avions pas le droit d'avoir une vie, de tomber amoureux ou d'avoir des projets d'avenir.»

 

 

 « Dans l’illégalité forcée »

 LA GORGE NOUÉE, vibrante de colère et d'émo­tion, Achour réclame« que l'Etat français répare enfin une injustice». Ce gériatre de38 ans est de­puis dix ans en France un Padhue. « Concrète­ment, je suis un médecin français mais on ne me reconnaît pas comme tel, soupire-t -il doulou­reusement. Je suis donc dans l'illégalité forcée, corvéable à merci, sous-payé et dans un statut très précaire.» D' Origine algérienne mais de na­tionalité française, Achour quitte l'Algérie en 1993 pour rejoindre sa femme à Paris. Dès son arrivée, le jeune médecin passe un examen pour faire reconnaître son diplôme étranger afin de pratiquer en France.« Un jury souverain de sept médecins a validé mon diplôme et pourtant je ne suis toujours pas reconnu comme médecin à part entière car une commission a rejeté certains dossiers sur le plan administratif sans que i 'on ne sache pourquoi et sur quels critères. C'est totalement injuste et incompréhensible ».

 Le jeune gériatre travaille tout de même dans un. hôpital public pour pal­lier une pénurie de médecins. «C'est terrible d'avoir cette impression d'être embauché de fa­çon illégale. On nous prend parce qu'on a be­soin de nous mais du jour au lendemain les chefs de service peuvent décider de nous virer. On a plutôt intérêt à être gentil avec eux…» Tous les six  mois son contrat est renouvelé si son poste n'est pas occupé par un interne.

Clara Dutour  

 

 

* Egora, Jeudi 16 Septembre 2004

http://www.egora.fr/3v_script/winbreve_asp/winbreve.asp?where=0&newsid=34116&news_ref=17327 

Les précaires de la communauté médicale hospitalière.     Sandra Boutin

Ils sont environ 3.000 en France. Diplômés en médecine dans un pays hors Union européenne et sans équivalence avec les diplômes français, ils exercent pourtant leur métier dans les hôpitaux du territoire français pour une raison simple : on a besoin d´eux. Mais quand il s´agit de les titulariser, la chanson n´est plus la même. Ces PADHUE (Praticiens à diplôme hors Union européenne) sont donc les emplois précaires de la communauté médicale hospitalière : ils ne sont pas assurés de conserver leur poste et sont moins bien payés que les diplômés français.

Quand il était ministre de la Santé, Jean-François Mattéi leur avait promis de faire disparaître ces statuts précaires, rappellent-ils. Aujourd´hui, plusieurs mois après son départ, la promesse n´a pas été reprise par son successeur. Des postes, au nombre de 155 pour les médecins – auxquels s´ajoutent 15 postes de pharmaciens, 15 postes de chirurgiens dentistes et 30 postes de sage-femmes – ont toutefois été ouverts mais à la Fédération des praticiens de santé (FPS), qui représente les PADHUE, on estime ce chiffre tout simplement ridicule.

C´est donc pour dénoncer cette situation qu´ils jugent intolérable que les PADHUE sont allés manifester devant le ministère de la Santé, ce mercredi, envoyant une délégation s´entretenir avec des émissaires de l´avenue de Ségur. L´entretien aura permis quelques avancées mais rien d´officiel, aucun engagement écrit n´ayant été signé. Ainsi, explique Jamil Amhis, président de la FPS, le cabinet de Philippe Douste-Blazy aurait accordé l´ouverture de 200 postes aux PADHUE, ce qui ne suffit évidemment pas mais pourrait contribuer à calmer le jeu entre les protagonistes. Pour occuper ces postes et donc être titularisés, les PADHUE devront se présenter à la nouvelle procédure de recrutement (NPR). Dans ce contexte, la FPS demande à ce que les praticiens qui ont validé l´examen du CSCT (Certificat de synthèse clinique et thérapeutique) soient exemptés de ce concours, qu´on les place hors quota, dans la mesure où ils ont déjà « prouvé » leurs connaissances. Mais il va sans dire que « cela n´arrange pas » le ministère compte tenu du fait que cela augmenterait d´autant le nombre de postes à ouvrir…

Pour l´heure, les PADHUE attendent du ministère un document écrit relatif aux engagements oraux de ce mercredi et prépare le conseil d´administration de la FPS prévu ce samedi. La Fédération maintient en outre son préavis de grève du 22 septembre.

 

Réaction du 16/09/2004 : 

- de : G.M. / Les médecins du travail des hôpitaux ont aussi un statut pourri, ils possèdent pourtant tous les diplômes requis. Le ministère réfléchit depuis 30 ans à leur situation... sans résultat... peut-être pour le siècle prochain

- de : KA. Nice / Pourquoi valider ces praticiens? Pourquoi les autoriser à travailler , les utiliser et pour les remercier, on les met au placard

* Agence France Presse = AFP : Santé-médecins-étrangers
   Les médecins à diplômes étrangers reçus au ministère de la Santé


   PARIS, 15 sept 2004 (AFP) - Une centaine de médecins titulaires de diplômes étrangers, qui affirment exercer sous statut précaire à l'hôpital, ont manifesté mercredi devant le ministère de la Santé, où leurs représentants ont été reçus, pour protester contre une procédure de recrutement insuffisante selon eux, a constaté un journaliste de l'AFP.
   "Il y a 3.000 praticiens à diplôme hors Union européenne (PADHUE) qui travaillent dans des hôpitaux de façon illégale et sous des statuts précaires", a estimé un représentant de la Fédération des praticiens de santé (FPS, qui représente les PADHUE).
   "Nous avons obtenu une augmentation de 25% du nombre des places au concours, de 155 à environ 200. Ce n'est pas énorme. Nous souhaitons que ce nombre soit multiplié par trois ou quatre", a poursuivi ce porte-parole, Hani-Jean Tawil, après la réunion au ministère.
   Ce concours s'adresse à tous les médecins généralistes ou spécialistes, aux dentistes et pharmaciens ayant un diplôme obtenu hors UE. Il permettra à terme au candidat qui le réussit "de devenir médecin à part entière en France", selon M. Tawil.
   Le ministère a également annoncé "une étude de terrain en commun avec la FPS pour savoir combien il y a de médecins, dentistes ou pharmaciens dans les hôpitaux sous statut précaire et s'ils ont été embauchés ou recrutés légalement ou pas", a ajouté M. Tawil. Cette étude devrait être prête d'ici à la fin de l'année.
   La FPS étudiera les propositions du ministère lors d'un conseil d'administration samedi.
   Sa délégation a rencontré le sous-directeur de la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos) et un conseiller de Philippe Douste-Blazy.
   st/ed/or

*Le Quotidien du Médecin du : 15/09/2004 

Le recrutement des médecins étrangers ; Manifestation aujourd'hui au pied du ministère

LA FÉDÉRATION DES PRATICIENS de santé (FPS, membre de l'Inph - Intersyndicat national des praticiens hospitaliers) organise aujourd'hui une manifestation « en blouse blanche et tenue de bloc » devant le ministère de la Santé, de 14 heures à 17 heures, pour dénoncer l'esprit de la nouvelle procédure d'autorisation d'exercice pour les praticiens diplômés hors de l'Union européenne.
« Cette nouvelle procédure ne tient pas compte des 3 000 praticiens à diplôme étranger exerçant actuellement sans équivalence dans des conditions inacceptables », regrette la FPS. La fédération juge trop restrictifs le décret du 8 juin 2004 et les arrêtés mettant en place cette nouvelle procédure, pour diverses raisons.
Première d'entre elles : seul le tiers des spécialités médicales et les deux tiers des spécialités chirurgicales sont ouvertes au nouveau concours, dont la première session se déroulera en mars 2005. « Nous voulons que toutes les spécialités soient concernées pendant au moins trois ans ; le ministère s'y était engagé mais il n'a pas tenu parole, c'est un point très important sur lequel nous ne lâcherons pas », déclare le Dr Hani-Jean Tawil, délégué général de la FPS.
Autre sujet de mécontentement : le quota de places réservées pour 2005 (155 postes pour l'ensemble des spécialités médicales ouvertes, 15 postes de pharmacien, 15 postes de chirurgien dentiste et 30 postes de sage-femme) est jugé « ridicule », au regard du nombre de praticiens à diplôme extra-européen exerçant actuellement, de manière illégale, dans les hôpitaux français. Outre la révision à la hausse de ces quotas dits d'entrée, la FPS demande la suppression du second quota - celui, dit de sortie, exercé par la commission d'autorisation d'exercice de la médecine -, ainsi que le passage hors quota de l'ensemble des médecins ayant déjà validé les trois ans de stage rendus obligatoires par la nouvelle procédure de recrutement.
La demande d'une amélioration de cette nouvelle procédure sera au cœur de la manifestation d'aujourd'hui, même si d'autres revendications s'ajoutent à celle-ci, comme la poursuite de la transformation des postes praticiens adjoints contractuels (PAC) en postes de praticien hospitalier (PH) ou l'intégration totale des dentistes étrangers dans le système sanitaire français. La FPS, reçue lundi soir Avenue de Ségur à la demande du ministère de la Santé, espère qu'une délégation pourra appuyer son message cet après-midi auprès du cabinet de Philippe Douste-Blazy.
Cette première mobilisation pourra être suivie d'autres actions en l'absence de prise en considération par la tutelle des réclamations de la FPS, annonce l'organisation dans un communiqué.

DELPHINE CHARDON

* Reportage sur TF1 au JT de 20 heures - Mercredi 15 septembre 2004...

Tapez  http://videos.tf1.fr/video/news/lesjt/ 

* plusieurs reportages seront diffusés sur France 3 - Régions... 

"le dossier de la rédaction"

 - Reportage sur France 3 journal 1920 du mercredi 15-92004. Tapez  http://videojts.france3.fr/popupjt/popup.php3?journal=1920&date=15/09/2004&format=1&debit=2

 * France 2  : un reportage sur les PADHUE au journal de 20heures le mercredi 15 septembre

Reportage sur France 2 – Journal de 20hrs du mercredi 15 septembre 2004. Tapez  http://videojts.france2.fr/popupjt/popup.php3?journal=20h

* Radio-France :

reportage sur France radio toute la semaine de 13 septembre avec un entretien avec notre Président pour le Mercredi 15 tapez http://www.radiofrance.fr/

Le blues des médecins étrangers / Dossier réalisé par Célia Quilleret.

Une avancée du ministère après cette manifestation : 200 médecins vont être titularisés en 2005 et non 155 :
Les médecins à diplôme hors Union européenne se sont rassemblés mercredi après-midi devant le Ministère de la Santé. Ils protestaient contre leur nouvelle procédure de recrutement, beaucoup trop sélective à leurs yeux. le ministère a décidé au mois de juillet de créer un concours exceptionnel pour l'année 2004-2005. 155 postes de praticiens leur étaient proposés, dans différentes spécialités. Une solution, a minima, qui ne les satisfaisait pas du tout. Et finalement, à l'issue de leur mouvement, le ministère leur a accordé 45 postes de plus. Il y aura donc 200 médecins titularisés en 2005. Par ailleurs, un nouveau concours pourrait être organisé en 2006, selon les besoins.

Si la France est traditionnellement une terre d'accueil pour les médecins venus d'ailleurs, les situations de ces milliers de praticiens qui comblent beaucoup de postes vacants dans nos hôpitaux sont très diverses.

Certains ont réussi, après de longues années de galère, à passer les différents examens et concours nécessaires pour être intégrés et reconnus dans la communauté médicale. Ils sont environ 7000 à avoir réussi depuis 1995. D'autres en revanche n'y sont pas parvenus et se trouvent aujourd'hui confrontés à de lourdes difficultés. Employés à des postes très précaires, dans des conditions souvent illégales, ils sont obligés de multiplier les gardes, sans réel espoir de devenir un jour praticien hospitalier, comme leurs collègues. Depuis juillet 1999, la loi dite "CMU" interdit en effet aux hôpitaux de faire travailler les médecins étrangers qui n'exerçaient pas en France avant cette date.

Pour illustrer ces différentes situations, nous nous sommes rendus dans plusieurs centres hospitaliers. Portrait-croisé, tout d'abord de deux médecins formés à l'étranger : l'un d'eux a réussi à devenir chirugien dans un hôpital de région parisienne, l'autre est toujours dans une situation de grande précarité...

Coup de projecteur, ensuite, sur un hôpital situé dans une zone désertée par les médecins français : Fourmies, dans le nord, une ville située à plus d'une heure de tout centre hospitalier. Un hôpital qui aurait fermé sans ses médecins étrangers...

Des situations qui font débat dans le milieu médical. Si certains pensent qu'il est honteux d'utiliser cette "main d'oeuvre à bas prix", d'autres estiment que le recours à ces blouses blanches venues d'ailleurs ne saurait remplacer des efforts nécessaires pour redonner au métier de médecin hospitalier ses lettres de noblesse...

Pour naviguer dans le dossier, utiliser le sommaire ci-contre.
La suite.
Une solution face à la pénurie de médecins ?
S'il y a autant de praticiens étrangers, régularisés ou non, dans les services des hôpitaux et en particulier aux urgences, c'est que la France manque de médecins. Est-ce une raison pour les utiliser comme une main d'oeuvre bon marché ? Ne vaudrait-il pas mieux rendre la profession plus attractive ? Cette question fait débat au sein de la communauté médicale...

3000 médecins dans l'impasse. Pour la Fédération des praticiens de santé, qui défend les médecins étrangers, la situation est claire : les hôpitaux veulent bien recruter des praticiens d'origine étrangère pour combler leurs plannings de gardes, mais ils ne veulent pas les titulariser. Pour que ces abus s'arrêtent, ce syndicat en est même arrivé à demander que les hôpitaux ne puissent plus faire travailler ces médecins aussi facilement. Résultat, depuis juillet 1999, la loi dite "CMU" interdit aux hôpitaux de recruter les nouveaux venus. En échange, le ministère vient de créer un concours exceptionnel qui sera organisé cet automne pour en titulariser certains : 155 postes sont offerts pour 3000 médecins. "C'est très insuffisant", dénonce Jamil Amhis, le président de la FPS, également chirurgien pédiatre à l'hôpital intercommuncal de Créteil. "Cela fait quatre ans que nous attendons cette procédure de recrutement et nous avons un nombre dérisoire de postes et pas dans toutes les spécialités", dénonce-t-il. Et d'ajouter, "on est en train de recréer une catégorie de médecins sans statut ni possibilité d'excercice et qui sont pourtant dans les hôpitaux". Face à eux, pourtant, le ministère ne semble pas près d'augmenter le nombre de postes et Joël Bouffiès, délégué général adjoint de la Fédération hospitalière de France, qui regroupe les patrons d'hôpitaux, comprend les deux camps : "depuis des années, les hôpitaux publics ont été contents de les trouver pour pourvoir des postes vacants, maintenant c'est sûr qu'on ne pourra pas tous les intégrer."

Pour Jamil Amhis, les médecins étrangers ne prennent la place de personne. © CQ / RF

Un "cache-misère" ? Alors pourquoi continuer à faire travailler près de 3000 médecins en situation précaire ou illégale ? "Si ces médecins sont en activité, c'est qu'on a besoin d'eux", répond Jamil Amhis, "on ne prend la place de personne". Un avis que ne partagent pas tous les praticiens formés en France. Le président de la coordination médicale hospitalière, François Aubart, qui s'inquiète notamment de la désaffection de la chirurgie en France, ne veut pas que cette arrivée de médecins étrangers donne l'illusion que l'hôpital ne manque pas de bras. "C'est un malheureux cache-misère", dénonce-t-il, "une pratique de contournement du numerus clausus". S'il faut bien selon lui, que la France accueille des médecins étrangers, cela ne doit pas être la seule solution pour faire fonctionner des services de chirurgie, "avec un jeu de primes souvent illégal".

Que l'Etat prenne ses responsabilités. En tous cas, pour clarifier cette situation, jugée souvent hypocrite, tous s'accordent à dire que les pouvoirs publics doivent trouver une solution. "Il faut que ce soit clair, qu'on ouvre des postes en fonction des besoins", pour Jamil Amhis. Un avis partagé par Alain Jacob, chirugien à l'hôpital sud-francilien de Courcouronnes. Fort de ses 25 ans d'expérience hospitalière, il estime que "la France doit former suffisamment de médecins pour ne pas s'engager dans l'impasse de faire venir des précaires". S'il se félicite de la titularisation de 7000 médecins étrangers depuis 1995, il se trouve "honteux" de travailler dans un pays où "l'hôpital recrute à l'extérieur, dépeuple des pays en cours de développement, sans pouvoir intégrer ces médecins." Une situation que beaucoup, comme lui, juge "indigne" de la France.

Ecoutez : 

"On ne pique la place de personne." Jamil Amhis, président de la Fédération des praticiens de santé, explique pourquoi il appelle à une journée d'action ce mercredi 15 septembre...

"On ne pourra pas tous les intégrer." Pour Joël Bouffiès, délégué général adjoint de la Fédération hospitalière française, si les hôpitaux ont bien profité de ces praticiens pour combler des manques, il comprend aussi que tous ne pourront pas être intégrés...

"Un cache-misère." François Aubart, le président de la coordination médicale hospitalière estime qu'il est normal que la France accueille des médecins étrangers, mais cela ne devrait pas remplacer l'augmentation nécessaire du numérus clausus...

"Pas digne de notre pays". Pour Alain Jacob, chirurgien depuis 25 ans, c'est "honteux" d'employer des praticiens à des statuts précaires sans les intégrer. Il faut que la France forme plus de médecins...

La Fédération des praticiens de santé
La Fédération des praticiens de santé défend les médecins étrangers, employés en tant que "faisant fonction d'internes" ou "médecins associés". Vous trouverez sur leur site le détail de leurs revendications, ainsi que le déroulement de leur journée d'action du 15 septembre...

Le quotidien du médecin
Vous trouverez dans cet article des détails sur la nouvelle procédure de recrutement des médecins étrangers.

Deux parcours, deux combats http://www.radiofrance.fr/reportage/dossier/index.php?rid=&aid=45000133&formtype=dossier 
Au service de chirurgie orthopédique de l'hôpital d'Orsay, Hani-Jean Tawil et Roustam Chahtahtinsky ne sont pas du tout dans la même situation. L'un a réussi à s'intégrer dans la communauté médicale française, après vingt ans de bataille, l'autre continue à lutter, sans succès. Si ses qualités sont reconnues, son statut très précaire relève parfois de l'esclavagisme...

Un salaire 40% inférieur à celui d'un praticien français. Ce n'est pas sans émotion qu' Hani Jean Tawil, praticien hospitalier à temps plein en chirurgie orthopédique à Orsay, présente son collègue ukrainien, Roustam Chahtahtinsky, employé lui à mi-temps en tant que médecin attaché associé : "Il est très bon Roustam, mais sa situation est très difficile". Ce franco-ukrainien arrivé en France en 1992 préfère en effet garder du temps pour faire des gardes, plus contraignantes, mais mieux rémunérées. Dans le service d'orthopédie, son salaire est de 40% inférieur à celui d'un praticien formé en France. "C'est ça mon métier, les gardes", dit-il, amer. Mais avec une famille, les allers-retours permanents entre Orsay, les urgences de Lagny, de Beclère à Clamart et de l'hôpital Beaujon à Paris, le tout en 60 à 70 heures de travail par semaine, pour gagner 2200 à 3000 euros, ne sont pas sans poser de problèmes. "C'est trop épuisant, après ça, tu es épuisé, tu n'as plus de tête pour préparer un concours", explique-t-il.

Parfois, Roustam Chahtahtinsky pense même à changer de métier ou de pays. © CQ / RF

"Compétent la nuit, mais pas le jour". Pourtant, Roustam a été formé à l'école de chirurgie de Moscou, qu'il estime "très bonne". Depuis son arrivée en France en 1992, ce chirugien s'est spécialisé en traumatologie, puis en orthopédie. Mais, dans sa situation, ce médecin est surtout utilisé par les hôpitaux français pour combler le manque d'urgentistes. "En Ile-de-France, 75% des urgences sont assurées par des médecins étrangers", précise Hani-Jean, "et l'hôpital ne veut pas les intégrer". Une humiliation pour Roustam qui aimerait bien savoir, une bonne fois pour toutes, s'il est jugé compétent, ou non par la France. Car si ses collègues, français comme étrangers, lui font une entière confiance, il n'est toujours pas reconnu par l'Ordre des médecins. "En fait, on est jugé compétent la nuit, quand on est tout seul, ou en juillet-août, et pas le jour", conteste Hani Jean, à bout de nerfs.

20 ans de galère, plus jamais ça ! Si Hani Jean est ému, c'est qu'il est lui aussi passé par une période précaire et difficile, vingt longues années de galères entre son arrivée en France, en 1982, et son accession au niveau de praticien hospitalier, à Orsay, en 2002. En vingt ans, ce médecin formé en Egypte a dû passer toutes les équivalences nécessaires pour exercer en France, un casse-tête indescriptible : "il a fallu 20 ans pour que la France reconnaisse mes compétences, alors que j'ai été employé des années comme faisant fonction d'interne et médecin attaché". C'est d'ailleurs pour que cette situation ne se reproduise pas aujourd'hui qu'"il défend les collègues", au sein du syndicat. Mais la différence, c'est que Hani Jean, comme d'autres médecins étrangers arrivés dans les années 80 et largement utilisés par les hôpitaux ont pu être titularisés grâce à une loi de 1995 leur donnant la possiblité de transformer leur poste de praticien adjoint contractuel, dit "PAC", en poste de praticien hospitalier. "Aujourd'hui, ce n'est plus possible", explique Hani Jean.

Une ambition réduite comme peau de chagrin. Depuis juillet 1999, les hôpitaux ne peuvent plus en effet recruter de médecins étrangers. Alors bien sûr, le ministère de la Santé a bien décidé de mettre en place un concours exceptionnel cette année, mais les places sont chères : 155 postes de praticiens pour 3000 candidats potentiels. Et surtout cinq places en orthopédie. Du coup, le parcours modèle de son collègue ne parvient même pas à faire rêver Roustam. "Je suis complètement découragé", assure-t-il. Et d'ajouter : "Même si Hani Jean me pousse à passer ses concours, je pense moi que c'est suicidaire." Roustam pense même parfois à changer de métier ou de pays. "En France, je peux espérer être reconnu et faire la petite traumato des urgences, mais si je veux garder mes ambitions chirurgicales, il faut que je revienne dans mon pays", explique-t-il. "Mais en même temps, les gens comme moi ne peuvent pas être exclus, parce que les urgences reposent sur nos épaules", ajoute-t-il. Comme lui, il reste 3000 médecins étrangers en situation très précaire. C'est justement pour améliorer leurs conditons de travail que Hani Jean Tawil et la Fédération des praticiens de santé appellent à une journée d'action ce mercredi


Fort de son succès, Hani Jean Tawil a décidé de "défendre ses collègues". © CQ / RF

Ecoutez =

Portrait-croisé. Reportage au service de chirurgie orthopédique de l'hôpital d'orsay, dans l'Essonne, où travaillent Roustam Chahtahtinsky et Hani-Jean Tawil... Célia Quilleret...

20 ans avant d'être reconnu compétent. Hani Jean Tawil, chirurgien orthopédiste à Orsay et délégué général de la Fédération des praticiens de santé, est arrivé en France en 1982. Il a attendu 2002 pour être titularisé... Il dénonce cette situation...

Une situation désespérante. Roustam Chahtahtinsky est d'origine ukrainienne. Il a été formé à l'école de chirurgie de Moscou avant de venir se spécialiser en France. Mais depuis treize ans, il ne parvient pas à sortir de la précarité. Obligé de faire des gardes, il n'a pas de temps pour se consacrer aux concours...

Les raisons de la colère. Hani Jean Tawil a décidé de défendre ses collègues au sein de la Fédération des praticiens de santé pour que les situations de ces médecins étrangers qu'il juge "hypocrites" ne se produisent plus...

Le CV de Hani Jean Tawil
Vous trouverez sur le site du SNPAC, l'ancien syndicat national des praticiens adjoints contractuels, devenu fédération des praticiens de santé, dont il a été président, des élements sur le parcours de ce médecin devenu praticien hospitalier à Orsay...

Notre dossier 'L'hôpital craque'
C'est le dossier que nous avions réalisé en janvier dernier, à l'occasion de la grande grève du secteur hospitalier contre le plan "Hôpital 2007" de Jean-François Mattéi. Avec notamment un portrait du docteur Khaldoun Kerrou, praticien à l'hôpital Tenon, à Paris...

L'hôpital de Fourmies sauvé par l'Europe
Sur les 40 médecins de l'hôpital de Fourmies, 24 sont étrangers. Cette petite ville de 15 000 habitants perdue au fin fond du département du Nord, tout près de la frontière belge, n'attire pas les jeunes praticiens formés en France. Son directeur a donc choisi de mettre les bouchées doubles pour attirer les médecins étrangers et surtout les garder...

 

Le paradis des médecins étrangers. A l'hôpital de Fourmies, la situation des médecins étrangers est bien différente de celle des services parisiens. C'est un peu le paradis des blouses blanches venues d'ailleurs. Tous sont employés à plein temps et payés sensiblement comme leurs collègues formés en France. De toutes façons, Philippe Legros, le directeur de l'hôpital n'avait pas le choix : pour attirer ces médecins, "recrutés pour leur qualité", il fallait leur proposer des conditions de travail satisfaisantes. Oprea Stanca est anesthésiste-réanimateur à l'hôpital de Fourmies. Après des années très difficiles où elle jonglait entre les gardes à Amiens et ses révisions de concours, elle y est arrivée pour des remplacements en tant que médecin attaché. Mais elle a tout de suite été "très bien accueillie dans cet hôpital à taille humaine", comme elle dit. Surtout, comme son directeur souhaitait la garder, il lui a permis de prendre du temps pour préparer son concours de praticien hospitalier, qu'elle a ensuite obtenu. Aujourd'hui, elle se dit "parfaitement épanouie" dans cet hôpital. Une aubaine par rapport à la plupart des 3000 médecins attachés qui multiplient les gardes pour s'en sortir.

A 50 ans, Oprea Stanca, anesthésiste réanimateur roumaine se trouve parfaitement bien à Fourmies. © CQ / RF

"Pas un seul médecin français à la maternité." "Ce qui m'intéresse", explique Philippe Legros, "c'est que ces médecins deviennent fourmilliens, s'installent ici avec leur famille". Les médecins attachés associés étrangers sont donc dès leur arrivée considérés comme des praticiens français et ils n'ont pas à multiplier les gardes aux alentours. "La situation ne se pose pas ici et de toutes façons ça ne serait pas possible puisqu'on est à plus d'une heure de tout hôpital. Que ce soit Lille, Cambrai, Saint-Quentin, Laon ou Reims, il n'y a pas de plateau technique à moins d'une heure d'ici", explique-t-il. C'est d'ailleurs cette situation qui justifie la présence d'un hôpital dans le val de sambre. "Je n'ai pas pu recruter un seul médecin d'un CHU de Lille, Reims, ou Amiens, ils ne veulent pas venir dans une petite ville excentrée." A son arrivée il y a treize ans, le gynécologue-obstétricien de l'hôpital allait partir à la retraite et la maternité était condamnée. "Il n'y a pas un seul médecin français à la maternité et c'est cette équipe européenne qui a permis de passer de 300 à 900 naissances par an", se félicite Philippe Legros, pas peu fier de montrer le bâtiment tout neuf de la maternité, ses couleurs acidulées, et ses chambres tout confort.

Situé dans une ville de 15 000 habitants, cet hôpital entièrement rénové était menacé de disparition il y a une dizaine d'années. © CQ / RF

Une préférence pour l'Europe. "Notre service d'hémodyalise fonctionne également avec deux médecins d'origine marocaine", ajoute Philippe Legros, qui ne cache pas cependant sa préférence pour les candidats de l'Union. "Depuis juillet 1999, on n'a plus le droit de recruter des praticiens hors UE", explique-t-il. Il est en effet beaucoup plus facile de recruter des médecins européens, qui obtiendront très facilement leur équivalence pour être reconnu par le Conseil de l'ordre. C'est le cas de Piotr Morawski, qui a pu réaliser son rêve le 1er mai dernier. Dès l'adhésion de son pays, la Pologne, à l'Union europénne, ce psychiatre a pu répondre à une offre de candidature et s'installer à Fourmies, avec sa famille. "Avant, c'était très difficile pour nous de travailler en France", témoigne-t-il, "quand j'ai vu cette annonce à Fourmies, tous mes rêves sont devenus réalisables". Avec une simple inscription à l'Ordre des médecins, une autorisation de travail de cinq ans, sa situation est régularisée. Piotr Morawski peut exercer à l'hôpital, aux côtés d'un collègue moldave. Les yeux de son directeur sont donc tournés vers 2007 et l'adhésion de nouveaux pays à l'Union européenne, comme la Roumanie.

Piotr Morawski a profité de l'entreé de son pays, la Pologne, dans l'UE pour être recruté dans cet hôpital. © CQ / RF

Ecoutez

Le paradis des blouses blanches venues d'ailleurs. Reportage au centre hospitalier de Fourmies, Célia Quilleret...

Les clés du succès de Philippe Legros. Le directeur de l'hôpital de Fourmies explique comment, depuis son arrivée il y a treize ans, il a réussi à recruter et à garder 24 médecins étrangers, tous employés à temps plein..

Une anesthésiste parfaitement épanouie. Oprea Stanca a fui la Roumanie de Ceaucescu il y a vingt ans. Après de nombreuses années de galère, que connaissent tous les médecins formés à l'extérieur de l'Union européenne, cette anesthésiste a enfin réussi le concours de praticien hospitalier. Elle se trouve aujourd'hui parfaitement bien à l'hôpital de Fourmies...

Un rêve qui se réalise. Piotr Morawski est le dernier médecin recruté à l'hôpital. Dès le 1er mai, jour de l'entrée de la Pologne dans l'Union européenne, il a pu travailler, sans difficulté, en tant que psychiatre, et s'installer à Fourmies avec sa famille...

Le site de l'hôpital
Vous trouverez sur ce site des détails sur le fonctionnement de l'hôpital, des annonces de recrutement, ainsi que des photos des bâtiments et des chambres... Où l'on voit les efforts de l'hôpital pour être accueillant...

Le réseau des médecins du Nord
Les médecins du nord présentent ici sur leur site une fiche détaillée présentant l'hôpital de Fourmies...

Le quotidien du médecin
Vous trouverez sur cette page un reportage du Quotidien du médecin à Fourmies...

Une interview de Philippe Legros
Vous trouverez sur le site d'Hospimédia une interview de Philippe Legros sur ses méthodes de management et de recrutement pour sauver cet hôpital en zone desertée...

Une enquête de L'Express
C'est un article paru le 2 février dernier sur la pénurie de médecins et les difficultés rencontrées par les directeurs d'hôpitaux, comme à Fourmies, pour recruter..

 

 

- plusieurs reportages sont diffusés toute la journée de mercredi 15 septembre 2004 sur France Info, France Inter et France Culture...

- un article sera consacré aux PADHUE - France soir, Le Monde...

- un article sera publié dans Impact Médecin...

- Radio Méditerranéenne Internationale diffusera un reportage sur les PADHUE...

- RFI : reportage "Santé priorité", entretien avec notre Secrétaire général, le mercredi 14 septembre du 11hrs10 à 11-20...

La FPS appelle à la grève, le Quotidien du Médecin du 29 juillet 2004, cliquez ici...

 

Le Quotidien du Médecin du 22 juillet 2004 : La nouvelle procédure se précise,  la FPS est en colère 

 

 

 

 

 

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