Communiqué de presse du 21 février 2000 

Baisse de rémunération des gardes des praticiens associés

 

 

A la demande insistante du SNPAC qui a été reçu ce jour par le cabinet de Madame GILLOT, le ministère de la santé s’est engagé à rechercher les moyens de suspendre l’arrêté du 27 janvier 2000 relatif à la rémunération des gardes des assistants et attachés associés, et ce, dans les meilleurs délais.

Le SNPAC tient à rappeler que la moitié des 3800 PAC inscrits sur la liste nationale d’aptitude est sans poste de PAC ; ces praticiens continuent en effet d’exercer sous des statuts très précaires d’attachés ou d’assistants associés dont la rémunération des gardes vient d’être revue à la baisse. Le SNPAC ne peut accepter une telle décision qui va à contre courant de la volonté prônée par les pouvoirs publics d’intégrer pleinement et entièrement les praticiens à diplôme hors Union Européenne dans le corps médical français.

Le SNPAC qui réclame l’abrogation pure et simple de cet arrêté a parallèlement demandé au ministère d’engager une concertation à ce sujet, en vue de rechercher des solutions plus satisfaisantes et qui répondent au principe : « à travail égal, salaire égal ».

En l’absence de réponse claire et satisfaisante du ministère dans les prochains jours, le SNPAC se réserve le droit de déposer un préavis de grève des PAC et futurs PAC à partir du 1er mars 2000.

 

     Le Bureau National

 

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Gardes des associés

9 février 2000

 

 

Pendant que le SNPAC défend l’hôpital public pour améliorer nos conditions de travail, avec à ses côtés l’ensemble des soignants et organisations syndicales du monde hospitalier et surtout l’INPH, nous découvrons avec étonnement dans le Journal officiel du 5 février 2000 la parution d’un arrêté du 27 janvier 2000 indiquant que les gardes des attachés associés et des assistants associés ne seront rémunérées qu’à hauteur de 65 % par rapport à celles des praticiens titulaires et ceci pour le même travail.

 

Le SNPAC attire l’intention de la tutelle sur le fait que la moitié des 3800 PAC reçus n’a pas encore de fonction en tant que PAC ;  ils ont, en effet, toujours des statuts précaires (attaché associé ou assistant associé).

 

Le SNPAC constate que beaucoup d’établissements hospitaliers gèlent les postes PAC déjà publiés ou ne demandent pas l’ouverture des postes PAC (aucune demande n’a été enregistrée en Ile de France concernant les postes en neurochirurgie), préférant garder des postes avec des statuts précaires à l’hôpital (F.F.I., attaché associé et assistant associé). D'autres institutions ont carrément une politique de recrutement totalement hostile aux PAC (par exemple l'AP-HP).

 

Le SNPAC regrette cette mesure prise sans concertation aucune et demande à être reçu dans les plus brefs délais par Mme Gillot, Secrétaire d’Etat à la Santé, en demandant l’abrogation de ce texte.

 

Le SNPAC appelle tous les associés concernés par cette mesure à ne plus assurer les gardes dans ces conditions, et il se réserve le droit de demander aux PAC en poste d’être solidaires des collègues touchés par cette mesure insultante.  

 

 

Le Bureau National